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Au départ, il y a l’interrogation : Qui suis-je ? Je ? Mais c’est qui : Je. Qui est ce moi ?
Une question que l’on se pose tous un jour, sans y trouver de réponse, pour autant qu’il en existe une. Et puis il y a cette confrontation indirecte et proche avec ce trouble que l’on appelle communément le dédoublement de la personnalité. Comment Elle répond-elle à sa question ? Qui est-elle Elle du coup ?
Dans la rencontre ou le questionnement arrive le besoin de savoir. S’ensuit la recherche, la nécessité de trouver des explications, de comprendre : le rationnel. Ensuite vient le besoin de transmission. De partage. Que faire à présent de toute cette matière : la transformation.
Pourquoi ? Pour ouvrir des chemins de réflexion, ceux-là même qui m’habitent depuis ce jour ou j’ai entendu prononcer le mot « grande hystérie». Et surtout raconter une histoire, celle de Sybil, celle d’Anna, de Lisa et des autres. Histoire qui pourrait être la nôtre, et son opposé à la fois (nous prétendons résolument si bien nous connaître).Notre quête de connaissance face à son impossibilité d’être. Notre soif de contrôle là ou elle n’en a plus aucun.
Anna, Lisa,et cetera… C’est mon histoire, c’est son histoire, c’est la leur et c’est aussi la vôtre. Un voyage au coeur de vous même.
A la fin. Il y aura toujours l’interrogation.
Qui suis-je ?
Je ?
Mais c’est qui : Je.
Qui est ce moi ?
Notre tentative de répondre à la question n’en est pas une.
L' envie est que la question résonne à présent en vous :
Peut-on ne pas être soi-même ?
D’ailleurs, qui pourrais-je bien être si je ne suis pas moi-même ?
Nous vous laissons à ça : l’ébranlement.
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